Voici, l’Époux arrive…
Nous voici arrivés à nouveau en cette semaine de la Passion du Christ, semaine de la souffrance du Seigneur, semaine de peine, mais une peine sensée, maitrisée puisque nous avons l’espoir de la Résurrection au bout, en fin de semaine, le Samedi Saint.
Mais avant la Résurrection, le Christ accepte l’humiliation, les bafouements, les injures, la nudité, les crachats, les coups, les blessures, la douleur déchirante. Et si on ajoute à cela l’abandon des siens, le reniement de Pierre, la trahison de Juda, les moqueries des responsables juifs et la haine du peuple aveuglé, on peut dire que son martyr est complet.
Le sacrifice de notre Seigneur est un appel qu’il nous lance, une demande qu’il nous fait de l’imiter. Non pas dans sa souffrance absolue, non. Mais il nous demande de prendre conscience de notre situation de pêcheurs et de se réveiller, de se repentir avant qu’il ne soit trop tard, avant que le temps ne vienne à nous manquer. L’entrée dans la Semaine Sainte en brandissant cette icône de Dieu dans l’humilité complète, prêt à être sacrifié, nous rappelle que l’heure est venue, il est déjà là l’instant où l’Époux entre dans sa Gloire ! Et heureux celui qui sera trouvé prêt à le suivre, mais malheur à celui qui n’aura pas été prêt !
En ce jour du dimanche des Rameaux au soir, à l’Office de l’Époux, nous avons eu le privilège d’avoir parmi nous, notre Archevêque, Monseigneur Athénagoras de Belgique. Son Éminence a pu prier avec nous, en ce début de Semaine Sainte, et nous a donné sa bénédiction paternelle en nous encourageant à continuer les efforts entrepris jusqu’ici.